récit imaginaire

5 minutes pour imaginer que tu n’as pas le moral…

Ce soir : je vous invite à imaginer un truc qui n’arrive pratiquement jamais … si ? un peu ? de temps en temps?

Parce que voilà dans nos existences malgré l’opulence et l’abondance partout autour de nous (sauf de nutella dans les intermarchés). Tout ce qui matériellement parlant signifie confort : pour dormir (une maison, un toit un lit accessoirement…) , pour manger (de quoi se nourrir voir même souvent se régaler , ou se goinfrer …)  , s’habiller  (surtout en cette période de solde).

La santé …  bref dans nos existences avec des réseaux sociaux qui nous permettent d’avoir des amis , des vrais relations qu’on entretient à distance, avec les smartphones et puis des fausses relations sur internet par exemple , ou si ce n’est pas vraiment des faux amis ce sont des gens qui ne sont pas obligés de tout savoir : notre apparence, nos opinions, notre âge , nos goûts . On peut s’inventer une autre vie (bonjour ce soir je m’appelle Robert hi hi).

Pourtant dans cette vie là, composée de tout ça … et bien des fois on n’est pas bien, on se sent dépassée  et perdue, triste .

Il peut y avoir des centaines de raisons : la perte d’un être cher , des peines de cœurs, stress, problèmes au travail, problème de santé pour nous ou nos proches … toute une multitude de facteurs et il arrive même que parfois on soit mal et on ne sache pas pourquoi …

Toutes ses raisons ou non raisons de mal-être peuvent générer qu’on rentre chez soi avec le cœur lourd dans une maison vide ou pleine … qu’on se sente dépassée par les conversations ou les informations… les problématiques extérieures sont comme les ressentis intérieurs confus .

Les saveurs sont fades et les contacts moins profonds. Alors dans ces cas là , vous faites quoi ?

La couette ? ( moi aussi j’adore surtout quand le sommeil vient … ) mais quand le sommeil ne vient pas ? Le canapé ? Avec la télé : notre film ou notre série fétiche ? Du dirty danging , pretty woman ? Avec la tablette de chocolat , le pot de glace ou la boîte de gâteaux ? (les deux) Pas mal … parfois on accompagne d’un verre de vin , d’un livre , de la bonne musique…

Et puis arrive le moment culte où : « on ne laisse pas bébé dans un coin ».

Ce passage génère un sourire , on se redresse , on reprend espoir et on se dit que ça va passer …

Chaque seconde qui passe nous ramène doucement vers un bien-être qui va revenir .

On peut réussir tout seul ou se faire aider : psychologie , sophrologie, séances d’acupuncture etc …(si vous avez d’autres idées je suis preneuse).

Peu importe le moyen parce que ce qui compte c’est d’aller mieux et d’apprécier le moment présent.

Et si ce soir vous avez un petit coup de blues, que vous n’en êtes pas encore au passage préféré , que vous n’avez pas encore téléphoné pour prendre des rendez-vous et de l’aide et bien je vous invite, je vous incite à le faire .Quelque soit le moyen qui vous conviendra, donnez vous la chance de le faire, d’essayer et d’être heureux.

On ne revient pas en arrière et la seule chose qui compte c’est maintenant … Alors hop à vos téléphones et à vos télécommandes, faites avance rapide et jetez Julia Roberts dans les bras de Richard Gere…

Et si vous n’en avez pas le courage … je suis sûr que si ! Mais allez admettons … dans ce cas, restez encore un peu sous la couette et réfléchissez à ce qu’il vous faut… Fermez les yeux et je suis certaine qu’à votre réveil vous saurez…

Alors si vous qui me lisez là vous aimez votre moment présent et bien regagner vos pénates et foncez … profiter! rêver! rier ! seul ou accompagné mais profiter …

Je vous embrasse et je vous quitte sur ces mots de Jean d’Ormesson :

« Je crois que si je passe pour l’écrivain du bonheur, c’est parce que je pense qu’il faut être heureux en dépit de tout le reste. »

Auteur

isabellemelissa@gmail.com

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